Les professions juridiques connaissent actuellement une révolution tirée par les avancées numériques : les LegalTech
Les LegalTech sont des entreprises qui veulent révolutionner la pratique juridique grâce à des algorithmes. Le secteur bat son plein. Selon BPI France, la France compte plus de 200 LegalTech.
Ces entreprises s’adressent aux membres de la profession juridique (avocats, juges, notaires, huissiers de justice / commissaires de justice – voir les nouvelles technologies au service des huissiers de justice) ainsi qu’aux entreprises et aux particuliers.
De nombreuses solutions sont aujourd’hui déjà connues : pour gérer la comptabilité (ILoveTax), optimiser les taxes (Tacotax) et régler les litiges quotidiens (Seeking Justice, Seizing Prud’hommes). La promesse commune à tous ces lieux: aller de l’avant sans avocat ou reporter le moment où il sera nécessaire de recourir à ses services.
Les LegalTech proposent aux professions du droit de se digitaliser en gagnant en efficacité
Ces professions sont toujours associées à la culture du papier et des connaissances enfouies dans les archives. Les LegalTech proposent de décharger ces professions (souvent des PME/TPE) des tâches les plus longues et les plus fastidieuses afin de permettre aux collaborateurs de recentrer leur valeur ajoutée pour une pratique juridique pure.
Quels impacts des LegalTech chez les études d’huissiers de justice / commissaires de justice ?
Les études d’huissiers de justice / commissaires de justice pionnières ont commencé à numériser la signification des actes il y a 5 ans. Il s’articule autour de deux axes: la signification à destination des particuliers et la communication des actions entre les différents experts impliqués dans un procès.
Une autre forme de digitalisation est identifiable au travers de la création de la plateforme E-Palais. Elle permet la signification électronique des actes du palais. Les actes déposés auprès des huissiers de justice / commissaires de justice audienciers compétents sont ensuite signifiés aux avocats et au ministère public par le biais de ce logiciel. Voir aussi le RVPA pour les avocats.